 
															Une Co-Programmation 3 bis f – Centre d’arts contemporains d’intérêt national | Théâtre Antoine Vitez | Festival Parallèle
Dès 14 ans – durée 1h15
Description
Conviant le public à une expérience immersive de plongée théâtrale, Arcanes est un projet expérimental sous influence des luttes queer-féministes, revisitant par des visions fulgurantes le grand récit mythique de la « féminité » et ses icônes, de la mythologie grecque jusqu’à la culture pop.
Pièces centrales de la dramaturgie, les textes d’une figure majeure de la littérature féminine contemporaine, encore méconnue : l’autrice québécoise Nelly Arcan (1973-2009).
On entre progressivement dans un univers sous-marin et subversif, où les images que Nelly Arcan emploie dans ses textes se transmutent en des corps polymorphes, des partitions physiques, des jaillissements d’émotions. Le spectateur voyage à sa guise entre cet espace fantasmatique et sa propre mémoire du féminin, revisitant par bribes son rapport au corps, aux regards, à la solitude, sur un mode extatique.
Compagnie Krasna
KRASNA signifie « rouge et « beau » dans plusieurs langues. Chris Marker, cinéaste révolutionnaire des années 1970, en fait le nom de son double fictionnel dans « Sans Soleil ».
Le nom Krasna ne signifie rien en français mais rouvre un rapport à la langue, produit une sensation. Comme ce que nous cherchons sur un plateau de théâtre.
KRASNA est une compagnie d’arts vivants qui cherche à porter éclat et beauté dans nos vies. Une structure de rencontres, un milieu d’interférences entre l’intime et le politique, propice aux rencontres et aux émotions. Les combats liés aux pratiques des genres et des sexualités, les luttes politiques retravaillées par les expériences intimes et la façon dont l’écriture, la mise en jeu et en corps peuvent donner de la force à ces liens, sont les terrains de recherche de la compagnie.
KRASNA habite en ville, à Marseille. Elle se développe à l’intérieur d’une constellation marseillaise faite de réseaux artistiques et militants, de lieux culturels, citoyens, de solidarités.
En mouvement constant, comme on l’est dans une ville, la compagnie se déplace entre différents types de structures, institutionnelles et associatives, dédiées à l’artistique ou non, et cherche une porosité, des correspondances entre les lieux du secteurs artistiques et ceux du travail social, du soin, du médico-social, de l’éducation ou encore de la recherche.
Le processus de création des spectacles est expérimental. Il faut un temps de maturation, de scintillement sur différentes surfaces, différentes personnes. La dynamique du laboratoire s’étire jusqu’à tard dans la création.
Ce temps long permet aussi à des ateliers participatifs de s’échelonner et de prendre leur sens dans cette temporalité. Vigilante contre les injonctions capitalistes qui touchent le domaine de l’art comme les autres, la compagnie ne cherche pas le rendement immédiat, ni la productivité à tout prix.
Les ateliers, recouvrant divers formats selon les projets, s’adressent à des groupes de personnes issu.e.s de multiples horizons qui ont en commun de subir des discriminations dûes à leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur nationalité, leur territoire, leur religion. Les ateliers allient pratique d’écriture à pratique du corps, de la matière, du son et de l’image.
Dans ce même esprit d’alliages, les spectacles font se rencontrer la dramaturgie théâtrale et celle de la performance. Une fête, une manif, un carnaval, un match, un enterrement, une étreinte sur un quai de gare, un trait de maquillage, est matière à performance. Une fois créés, les spectacles se faufilent du plateau jusqu’à ses marges, ses espaces attenants, fait déborder la parole sous et à côté de la scène, avant et après le spectacle. Le public se découvre lui aussi organisme vivant, volatile, non-assigné à une place préconçue, ce qui est déjà un choc, une promesse d’espoir.
 
															Distribution
Mise en scène et écriture : Manon Worms
Interprètes : Leo Vigouroux, Annaëlle Hodet
Scénographie : Noémie Roturier
Costumes : Benjamin Moreau
Lumières : Sibyl Cabello
Son : Sarah Perez
Dispositif sonore et régie générale : Pauline Parneix
Regard extérieur corps : Émeline Massip
Administration, production : Nadia Lacchin
Production
Production : Compagnie Krasna
Coproduction : 3bisF (Aix-en-Provence) – Théâtre du Bordeau (Saint-Genis Pouilly), Réseau Traverses – Association de structures de diffusion et de soutien à la création du spectacle vivant en région Sud Provences Alpes Côte d’Azur.
Soutiens / Accueils en résidence : Théâtre de la Cité – Théâtre National de Marseille- La Criée – Friche Belle de Mai – Montevideo – Théâtre des Salins, Scène nationale de Martigues – Théâtre de la Cité internationale – Mains d’Œuvres Saint-Ouen – Département des Bouches-du-Rhône.
Date de la représentation
- JEUDI 5 FÉVRIER 2026 à 15H ET 20h
|  | |
|---|---|
| 
																													
									 
											
												PLEIN TARIF											
																				
																												
								 | 
																													
									 
											
												16€											
																				
																												
								 | 
| 
																													
									 
											
												TARIF RÉDUIT											
																				
																												
								 | 
																													
									 
											
												8€											
																				
																												
								 | 
| 
																													
									 
											
												ÉTUDIANTS AMU (PACTE'AMU)											
																				
																												
								 | 
																													
									 
											
												Gratuit											
																				
																												
								 | 




 
															
les commentaires ne sont pas (ou plus) acceptés sur cet article…