Mardi 11 octobre 2022 à 20h00

THÉÂTRE ROCK

Cie L'Individu

SYNOPSIS 

Dans cette réécriture théâtrale, Quichotte erre désormais de cellule de dégrisement en fast food, s’égare dans des bars à hôtesses ; arpente les hasardeux labyrinthes des enfers numériques ; harangue les ouvriers ; chasse les marchands ; provoque la bêtise ; affronte moulins et autres géants d’aujourd’hui, avec toujours vissé au corps ce même désir d’en découdre avec l’injustice. Accompagné de l’indissociable Sancho, en véritable hidalgo qu’il fut toujours, il oppose à une société cynique : une indignation motrice de révolte et de liberté. Sans jamais avoir peur du ridicule, il ose la poésie.

POUR EN SAVOIR PLUS

Il y a dans Looking for Quichotte une portée politique et sociétale qui atteint, avec humour ou  insolence, parfois avec mélancolie, le plus grand nombre…

On rit des excès du héros tant de courage et si peu de moyen mais ce que révèlent les folies de notre  hidalgo est au bout du compte la farce de notre sociétémême. «
La folie, c’est de voir la vie telle qu’elle est non telle qu’elle devrait être ! », nous exhortetil ; par cette maxime, il nous relègue à notre pouvoir d’enfant. Nous n’avons plus d’autre choix que d’entrer en empathie avec lui. D’accepter le jeu du « on dirait que », que nous avons tous pratiqué un jour. On reconnaît ses douleurs ; son verbe performatif, qui affirme « le pouvoir de la langue » contre « la langue du pouvoir ». Il traduit nos plus sourdes révoltes et voilà qu’il fait naître, grâce à ses plus grands échecs, une liberté inouïe.

Artiste ou messie grotesque, nous ne pouvons en tous cas pas rester insensible à son outrance.


Le texte a été achevé lors d’une résidence à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon en 2012.


Ayant déjà fait l’objet de deux mises en scènes différentes (Vladimir Steyaert et Pascal Frery), c’est au  tour de l’auteur de s’en emparer pour y proposer son propre point de vue.

LA COMPAGNIE L’INDIVIDU


A l’occasion d’une première résidence au Théâtre des Bernardines à Marseille, elle y crée
Le Fruit de la Discorde en 2005, puis Le Di@ble en Bouche en 2006/2007. En 2008/2009, elle crée Notre Dallas au Théâtre Gyptis. Une autre forme satellite, La Chambre de Sue Ellen, a vu le jour cette même année. En janvier 2011, Perçu est créé aux Bancs Publics. En Mai 2012Le Quadrille amoché est créé au Théâtre Gyptis. Guillaume Clausse et Florian Haas mettent en scène leur premier spectacle, Le Marin, en Mars 2013 aux Bancs Publics. En Avril 2013 est crée Le Songe d’une Nuit d’Été,réécrit et misenscène par CharlesEric Petit, au Théâtre Gyptis, puis Dyade et Le(s) Visage(s) de Franck.


La Compagnie mène depuis 2014 des actions éducatives dans les collèges des Bouches du Rhône à partir d’un projet nommé Prise(s) de Parole(s). En 2017, Selman Reda crée Discours à ma Nation d’après Ascanio Celestini, et le tourne via les CCAS.


A l’écoute du mouvement du théâtre et des interactions que cela génère, la compagnie cherche à initier des laboratoires de recherche et faire naître des collaborations.

Chercher « être à lʼécoute du vivant comme un cristal qui nʼarrive pas à se cristalliser » nous engage à considérer le lieu comme lʼinstant théâtral en perpétuel mouvement, l’artiste œuvre selon sa propre singularité.

Cʼest en sʼefforçant de développer cette démarche que la compagnie tente depuis quinze ans dʼaffirmer son identité artistique et de la mettre en œuvre.

DISTRIBUTION

Texte et mise en scène : CharlesEric Petit

(Texte sélectionné par la Comédie Française)

Jeu : Thomas Cerisola et Franck Gazal (avec la voix de Claude Chastagner)

Son : Joseph Avermeil
Lumières
 : Mylène Pastre
Scénograp
hie : Daniel Fayet
Assistanat
 : Romain Ruiz

 

Production : Compagnie l’Individu
Co-Production : Théâtre Jean Vilar | Théâtre de l’Albarède | la Baignoire | Le Hangar Théâtre | le 6Mic (13) | Le 909 (47) | La Distillerie | le Nautilus | L’Espace Nova.
Soutien : Les plateaux solidaires de la Région | DRAC PACA.