Théâtre Antoine Vitez

Ce spectacle est hébergé par notre partenaire le Centre socio-culturel Jean Paul Coste 217, Aix-en-Provence
217 Avenue Jean Paul Coste, 13100 Aix-en-Provence

Séance du Samedi 28 octobre

• à 14h – ATELIER Pour les enfants et leurs parents de 18 mois à 4 ans
  Durée 1h – gratuit sur inscription au 04 13 55 35 76 ou ici – 15 personnes maximum

  Cet atelier familial propose de retranscrire le foisonnement des premiers dessins des petits enfants à travers des jeux d’ombres et de projections.

• Spectacle suivi d’un goûter offert

• Animation/garderie pour les enfants plus âgés assurée pendant l’atelier et le spectacle assurée par le centre Jean-Paul Coste.

Spectacle de traits, de fils et d’ombres, Ombul est né des gribouillages des tout-petits et des formes que l’on peut y reconnaître. Un comédien découvre un simple fil de fer et s’amuse à passer de l’informe à des formes qui naissent sous ses doigts : une branche, un nid, un oiseau, un horizon… explorant l’imaginaire des très jeunes enfants à partir de leurs réalisations.

OMBUL nous plonge dans l’énergie picturale du tout petit, celle qui précède les premières figurations, les premières représentations, les premiers mots. OMBUL repose sur une archéologie de cet acte pictural avec tout ce que cela entraîne d’irrationalité apparente, de spontanéité et de liberté.
Pour chercher l’esthétique du spectacle, nous avons sollicité les enfants comme des partenaires. Durant les résidences, Ils n’avaient pas le statut d’apprenants mais de co-créateurs et l’échange avec nous a été le suivant : A eux de nous rappeler quelle énergie et quel foisonnement les premiers dessins d’une vie peuvent contenir, à nous de trouver des supports, des matières, des dispositifs qui captent ces états et qui sont autant d’éléments composant ce songe.
Chaque résidence nous a rappelé combien le très jeune enfant entretient un corps à corps avec l’extérieur – toucher, répandre, gratter, enfoncer, glisser, appuyer, déchirer, frotter – corps à corps qui laisse une Trace, une Empreinte.
« Gribouillages » ou écriture matricielle ? Devant ces réalisations, nos regards d’adultes se sont arrêtés, les ont fouillées, leur ont donné une troisième dimension, une épaisseur et sont partis dans une exploration dont OMBUL est le reflet.
Mettre en scène ce sentiment si particulier de sentir une image se former dans notre œil. Prendre goût à ce voyage entre la forme et l’informe. Jouer à revivre ce premier déchiffrage de la réalité visuelle telle que nos consciences ont été amenées à le faire quand nous étions tout petits.