Jeudi 21 mai 2015 à 14h00 écoute le bruit de la mer
Jeudi 21 mai 2015 à 16h00 le soldat et le gramophone
Jeudi 21 mai 2015 à 18h00 premier amour
Jeudi 21 mai 2015 à 20h00 la vie de Galilée
Samedi 23 mai 2015 à 14h00 Jojo au bord du monde
Samedi 23 mai 2015 à 16h00 le jour des meurtres dans l'histoire d'Hamlet
Samedi 23 mai 2015 à 17h30 Hanjo

Sans titre-1.inddJeudi 21 et samedi 23 mai
Programmation de spectacles montés dans les collèges et lycées partenaires du Théâtre Antoine Vitez.

Jeudi 21 mai
14h / Ecoute de bruit de la mer de Paul Alègre – durée 1h
collège Ste Catherine de Sienne, Aix / artiste intervenant Jesshuan Diné
Dans son pays, le Grand-Duc règne en maître. Un jour, il décide de faire construire le plus grand navire du monde pour partir à la recherche d’une baleine aux yeux verts… A partir de là, mêlant la poésie au cirque, le rire à l’humour, l’aventure commence… Et le bruit de la mer réserve bien des surprises à qui sait l’écouter…

16h / Le soldat et le gramophone de Saša Stanišić – durée 1h15
lycée Mendès France, Vitrolles / artiste intervenant Laurent Kiefer
Aleksandar grandit près de Višegrad, dans ce qui est encore la Yougoslavie, quand se produit un drame : la mort de son grand-père Slavko. Celui dont les récits légendaires du communisme l’ont enchanté, et auquel il a fait le serment de transformer la réalité en histoires, l’enfant espère jusqu’au bout le réveiller. Son grand-père adoré n’a- t-il pas fait de lui un magicien ? Mais il faudra que les pouvoirs d’Aleksandar soient grands car la guerre est proche. Viendront le temps de l’exil et d’une intégration difficile dans l’Allemagne des années 1990, obsédée par le productivisme et le coût de la réunification.

18h / Premier amour de Samuel Beckett – durée 1h15
lycée Sacré Cœur, Aix / artiste intervenant Jesshuan Diné
Premier amour, c’est l’histoire d’une initiation amoureuse et une exploration de l’intimité des sentiments humains.
Chassé à la mort de son père de la maison familiale, le protagoniste, recueilli par une prostituée, entre en errance amoureuse. Ce « premier amour », le dernier aussi, est sombre et inspiré.
Dans cette adaptation, plusieurs « âmes de la rue » errent sur la scène. Chacune de ces âmes, solitaire, s’approprie une part du récit, qui résonne ainsi comme une sorte de légende urbaine.  »

20h / La vie de Galilée de Bertolt Brecht – durée 1h20
lycée Duby, Luynes / artiste intervenant Michael Zugowski
Avec : Sophie Balbous, Esther Benezra, Olivia Hayward, Clara Maisonneuve, Antoine Oltra, Alicia Wünsche, Magdalena Wünsche
La Vie de Galilée raconte la destruction d’un certain ordre dumonde et l’édification d’un autre. En Italie, au début du XVIIe siècle,Galilée braque un télescope vers les astres, déplace la terre, abolit le ciel, cherche et trouve des preuves, fait voler en éclats les sphères de cristal où Ptolémée a enfermé le monde et éteint la raison et l’imagination des hommes. Il fait vaciller le théâtre de l’Eglise et donne le vertige à ses acteurs. L’Inquisition lui fera baisser les bras, abjurer ses théories sans pouvoir l’empêcher de travailler secrètement à la «signature» de son œuvre, ses Discorsi, cachées dans une mappemonde.


Samedi 23 mai

14h / Jojo au bord du monde de Stéphane Jaubertie – durée 45 minutes
collège Arc de Meyran / intervenante Marine Scépé
Jojo est un « solo boy » urbain. Il traîne dans une rue déserte avec un ballon de foot crevé pendant que ses parents sont sous le soleil à l’autre bout de la Terre. Surgissent deux fées un peu déglinguées, Anita et sa vieille mère Jillette. Des fées comme dans les contes mais réactualisées. Elles sont désœuvrées et passées au RMI (Revenu Magique d’Insertion). Anita confie au garçon la mémé qui perd la boule, mais cette dernière disparaît. Commence alors pour Jojo, parti à sa recherche, un parcours initiatique qui l’emmène de la forêt de la grande peur aux séances de désintoxication d’une clinique pour super héros paumés. Comme Peer Gynt, personnage d’Ibsen, Jojo, véritable protagoniste de roman initiatique, avance à la recherche de lui-même et de son identité. C’est dans son propre coeur, où aucune personne n’est encore entrée, qu’il retrouvera la vieille fée, allégorie de l’amitié, de l’affection et de l’amour. Avec une langue vive, un style d’aujourd’hui détournant le langage des jeunes, Stéphane Jaubertie aborde le thème de la connaissance de soi, du rapport aux autres et à la réalité.

16h : Le jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet de B.M. Koltès – durée 30 minutes
lycée Zola, Aix, option théâtre / artiste intervenant Frédérique Mazzieri
Avec : Sirine Benhamou, Barbara Devaux, Laura Firon, Fanny Gorga Baudino, Thomas Grosso, Franck Labracherie, Marie Le Bris, Sefana Menzer
Le jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet est une pièce de jeunesse de Koltès longtemps restée inédite. Koltès alors élève dramaturge au Théâtre National de Strasbourg exerce son art en s’appropriant l’œuvre emblématique de Shakespeare qu’il admire profondément. Il condense l’action en une journée, et « les horreurs du monde » qui révulsent le jeune prince prennent pour cadre la cellule familiale, l’un de ses sujets de prédilection. Des cinquante figures de la tragédie initiale subsiste un quatuor tout aussi destructeur : le fils, la mère, l’oncle et la fiancée périront tous de mort violente, poison, assassinat, suicide… dans une spirale sanglante qui a la force et l’évidence d’un fait divers.

17h30 : Hanjo de Yukio Mishima – durée 30 minutes
lycée Vauvenargues, Aix / artiste intervenante Frédérique Mazzieri
Avec : Ichraf  Aboudi, Chloé Falconieri, Axel Giampalma, Margot Ribaud, Emilien Roussel
Hanjo est à la recherche du beau absolu,« une folle pierre précieuse » sur laquelle flotte une atmosphère de nippon ancien. Mishima y reprend et y modernise une des intrigues les plus connues du nô, dont la trame est la suivante : une jeune fille attend désespérément le retour de son amant, croit devenir folle jusqu’au jour où son bien-aimé revient… Mais ici, au lieu d’en faire un joli conte, l’auteur dilate l’attente de la jeune fille et s’empare de son malheur : Jitsuko garde chez elle une ancienne geisha, Hanako, qu’elle a rachetée et dont elle ne peut plus se passer. Hanako, elle, espère, depuis trois ans, le retour du jeune homme qu’elle aime. La situation est insensée. L’une guette tous les jours à la gare un amour fantôme ; l’autre, en quête d’absolu, trouve, dans le malheur de la jeune fille, la réalisation d’un idéal qui nourrit son âme d’artiste : « Son malheur est beau et parfait » nous dit Jitsuko.