Jeudi 22 mai 2014 à 14h30
Jeudi 22 mai 2014 à 16h00
Jeudi 22 mai 2014 à 18h00
Jeudi 22 mai 2014 à 20h30
Vendredi 23 mai 2014 à 14h00
Vendredi 23 mai 2014 à 16h00
Vendredi 23 mai 2014 à 18h15

Jeudi 22 mai et vendredi 23 mai > Entrée Libre, tous publics

Ce festival rassemble chaque année plusieurs ateliers de collèges et lycées et un public nombreux, composé tant d’élèves des ateliers venus découvrir le travail de leurs homologues, que de camarades, parents, amis, et public du théâtre Vitez. Le festival a pour vocation d’accueillir des spectacles aboutis, réalisés dans le cadre scolaire.

Télécharger le programme en pdf

Jeudi 22 mai

14h30 > L’Ile aux esclaves
Adaptation libre de L’Ile des esclaves de Marivaux – 30 min.

Atelier théâtre du Foyer socio éducatif du Lycée Zola
Mise en scène : Frédérique Mazzieri, artiste intervenante
Comédiens : Sirine Benhamou, Léa Caputo, Marie Le Bris, Titouan Mathiez
Danseurs : Walid Benchera, Baptiste Escoffier, Quentin Franzetti, Maeva Jammes

Après un naufrage, deux couples de maîtres/valets se retrouvent sur une île mystérieuse. Il s’agit de l’île aux esclaves où maîtres et valets doivent inverser leur rôle pour retrouver la liberté. Cette inversion des rôles permet à chacun de s’interroger sur sa condition et de remettre en cause certains de ses comportements. Comment ce jeu leur permettra-t-il de rentrer chez eux sain et sauf ?

16h > Les Chaussettes de Pierres-Yves Millot – 45 min

Atelier théâtre du Collège de Fuveau dirigé par Françoise Capitti
Mise en scène : CAPITTI Françoise, enseignante
Avec : STOSSKOFF Marie (Hortense Chaussette), DENISE Laurie et LADERRIERE Anaïs (Emile Chaussette et son double – amant d’Hortense), DAUMONT Ambre (Alphonse Poisson)

Les Chaussettes (plaisanterie philosophico-vestimentaire) : Hortense Chaussette et son mari Émile Chaussette, inventeur d’objets hétéroclites, reçoivent la visite inopinée d’Alphonse Poisson, poète de l’hyperespace. Une comédie à peine plus vestimentaire que philosophique, qui débute par les fameux proverbes sur les chaussettes…
Pièce traduite en cinq langues et jouée dans un vingtaine de pays. Un classique de l’absurde !

Remerciements au Principal M. Pierrisnard, à tous les participants, ainsi qu’aux amis du Théâtre Vitez

18h > S’embrasent et En voiture Simone de Luc Tartar – 01h15

Option facultative théâtre du lycée Zola menée par Gisèle Noyes-Manca et Zélie Tessier
Mise en scène : Frédérique Mazzieri, artiste intervenante
S’embrasent, par les élèves de Terminale : Camille Almagro, Lauriane Costabello, Maelys Guillet, Héloïse Lechat, Fanny Lecomte, Nathalie Magnin, Margaux Masure, Gaetan Mathiez, Morgane Schott, Carla Ventre
En voiture Simone, par les élèves de Seconde et Première : Zoé André, Clémence Barland,Sirine Benhamou, Léa Caputo, Barbara Devaux, Laura Firon, Mélanie Garcia, Thomas Grosso, Marie Le Bris, Séfana Menzer

Jonathan embrasse Latifa dans la cour du lycée. C’est un coup de foudre qui bouleverse les témoins de la scène -les filles, les garçons, les profs, les parents, la voisine d’en face et même le directeur. Se révèlent alors les frustrations et les désirs de chacun. Jonathan et Latifa ouvrent une brèche dans le quotidien et leurs coeurs s’embrasent jusqu’à les faire disparaître aux yeux du monde…
« Un Éveil du printemps d’aujourd’hui, dans une langue très musicale, pleine d’assonances et d’allitérations, une belle matière à jouer par des adolescents, notamment. » Aux Nouvelles Ecritures Théâtrales

Une jeune fille, Simone, se fait renverser par une voiture à la sortie du lycée et tombe dans un coma profond. Simone est-elle condamnée à passer le reste de sa vie en petite voiture ? Pendant son sommeil, elle entrevoit ses cinq sens qui se sont incarnés pour lui redonner le goût d’être debout… Son père, sa mère, ses amis vont se mobiliser pour lui redonner gout à la vie.

20h30 > Le petit OEdipe sans complexe de Laurent Kiefer – 01h45

Atelier théâtre du Lycée Mendès France
Mise en scène : KIEFER Laurent, artiste intervenant
Avec : LIETO Laetitia, GHALI Jade, BONIN Zoé, BRACHOTTE Yvanne, GAYE Christopher, MATNYIAK Kassandra, GABORY Kanya, BRUSSEY Arthur, COIRATON Coline, CALLERI Priscillia, DOUMENC Gladys, SCIAMANNA Laura, MANGIN Victor, BOUBRIK Bryan, DURAND Simon, BLANC Axel, BELLON Thomas, GONY-RICHTER Katya, MAZIN Ilona, LLOREN Caroline, RAMUNNO Christopher, JEANPERRIN Chris, VERSTRAETE Nino, SACCON IMSCI Dominique, DEXET Elisa

Oedipe le parricide, Oedipe l’incestueux, c’est l’incarnation des pulsions de bien et de mal. Mais si Oedipe n’éprouvait pas de remord ? S’il refusait d’assumer ses responsabilités ? S’il reportait la faute sur d’autres ? Si Oedipe n’était qu’un bouffon inconséquent au pays de la tragédie antique ?

Adaptation du mythe d’Oedipe

Vendredi 23 mai

14h > Le Voyage de Timëo, écriture collective – 45 min.

Atelier théâtre du Collège Sainte Catherine de Sienne
Mise en scène : Jesshuan Diné, artiste intervenant
Avec : Luna Benazza, Eléonore Bourgeois, Bernardou Flavie, Alexandra Geitner, Lucie Lemoign, Lisbeth Leygnat, Mathilde Olivier

A partir de témoignages réels ou fictifs attraits au voyage, écrits par chacune des jeunes comédiennes, nous avons construit une histoire…
Celle de Timeö, orphelin échappé de son orphelinat où sont restés ses amies. Timëo manque beaucoup à nos protagonistes, heureusement qu’elles reçoivent chaque jour une lettre de sa part qui décrit ses voyages, et qu’elles peuvent s’amuser à les commenter, et même à rejouer ces folles aventures sur la scène !
L’idée de bâtir cette histoire est venue assez tard dans le travail, il nous fallait un cadre narratif pour que ces lettres puissent se développer et résonner avec un propos porté sur la valeur du voyage pour chacun, mais aussi l’imaginaire, l’abandon, l’amitié…

Remerciements à M. Dominique Béranger, directeur du collège

16h > Musée Haut, Musée Bas de Jean-Michel Ribes – 45 min.

Atelier théâtre du Collège Arc de Meyran
Mise en scène : Marine Scépé, artiste intervenante
Avec Aparici Luna, Gaujous Agathe, Luvera Ornellla, Nobbos Nais, Cambon Chloé, Palazon Stacy, Tprtosa Ines, Martinent Roxane, Llamas Noemie, Denarnaud Tifenn, Llamas Emma, Fabriga Cecile, Martinent Alice, Tasso Mathilde, Driano Mailys, Stagnaro Marion

Dans cette histoire de musée, je ne veux ni donner de leçons, ni faire de commentaires, seulement explorer ce lieu où se rencontrent les muses, où se mêlent l’art et la vie, les mortels et les immortels, dans un ballet émouvant et absurde. J’ai voulu que le public traverse le spectacle comme il visite un musée, sautant de la Peinture Hollandaise aux Dadaïstes, des Antiquités grecques aux Impressionnistes…c’est à dire en traitant chaque scène dans un style de théâtre aussi différent que l’est celui des salles de musée. Conscient que l’art est partout, dans le métro comme à Beaubourg, qu’une sorte d’esthétisation générale recouvre la cité et s’empare des gens et de leur langage sans qu’ils s’en rendent compte (il y a une voiture Picasso, n’importe quel acte est surréaliste et que dire de ce tee-shirt baroque) un peu comme la psychanalyse l’a fait dans les années 1960, je me suis amusé avec cette diffusion tout azimut de l’art. […]

Le commentaire analytique terrorise les auteurs, qui se retrouvent pétrifiés comme des lapins devant des phares ! Le raisonnement tue la pensée. Au musée, c’est pareil. Si on nous explique ce que représente La naissance de Vénus de Botticelli, on ne peut plus se retrouver face à elle dans un état créatif.
Le vrai danger est là : ce qui est expliqué est plus petit que ce qui est. Il faut aller ailleurs, il faut sauter dans le vide. On nous dit ce qu’il faut bouffer, ce qu’il faut penser et quel temps il va faire. Il y a un trop-plein de réalité.
Lâchons-nous !

Jean-Michel Ribes

18h15 > La Parole, écriture collective – 01h

Atelier théâtre du Lycée Sacré Coeur
Texte et interprétation : Marion Bigay, Mariel Colombani, Eugénie Pimont
Mise en scène : Jesshuan Diné, artiste intervenant

Qu’avons-nous à dire ? De nous et des autres ?
Qui se retrouve en moi ? Qu’est-ce que c’est que d’être nous, jeunes adultes, grands enfants, dans ce ici et maintenant, dans cette époque.
Ce projet s’inscrit dans une démarche d’écriture à la fois personnelle et collective. Les trois lycéennes ont écrit leurs propres témoignages ou se sont inspirées de ceux de quelques camarades de classes, amis. Elles ont aussi imaginé ou relaté la vie de jeunes étudiants dans d’autres pays éloignés…
C’est aussi une recherche corporelle pour faire sens avec le propos défendu, qui est celui de chacun des protagonistes. Actes muets à improviser puis à reproduire.
C’est un spectacle en perpétuel mutation, qui ne trouvera sa forme, et son fond définitifs, que dans les derniers instants.
Pour livrer avec pudeur une petite part des actrices sur la scène.

Remerciements à Frédéric Cuisset et Mme Dominique Trassy, directrice de l’établissement