Mardi 26 novembre 2013 à 19h00
Mercredi 27 novembre 2013 à 19h00

Mardi 26 et mercredi 27 novembre à 19h

Dans le cadre de Momaix, temps fort de spectacles à voir en famille
A partir de 7 ans Tarif unique : 6 €
Durée 50 mn suivi d’un échange avec le public d’environ 20 mn

De Jakob Mendel et Gitte Kath
Mise en scène : Kurt Pothen
Avec : Roland Schumacher
Assistant à la mise en scène : Matthias Weiland
Assistant de production : Line Lerho
Adaptation en français : Roland Schumacher
Décor : Céline Leuchte
Création Agora Theater, le théâtre de la Communauté germanophone de la Belgique
Image : Yves Gabriel

Cornelius dort dans un endroit différent chaque nuit. Aujourd’hui, il se réveille dans le coin d’une pièce. Peut-être est-ce une salle de classe. Il est de passage. Il est toujours de passage. Il vagabonde de par les campagnes, car il n’a pas de maison en pierre ou en bois ou en béton ou en glace. Son chez-soi, c’est la route et les gens qu’il rencontre. Il ne possède rien d’autre qu’une poussette qu’il a aménagée pour ses besoins. Il abrite dans cette poussette ses quelques effets et une histoire.
Cette histoire, il la raconte à tous ceux qui veulent bien l’entendre. C’est une histoire qui parle du bonheur et de ce qu’il faut pour être heureux. Une histoire qui parle de propriété et de perte, de l’argent qu’on doit et de
culpabilité, de fermiers et de banques, de l’angoisse des situations sans issue et du courage de repartir à zéro. Quand il a fini de raconter son histoire, il reprend la route.
Demain, Cornelius se réveillera dans un autre lieu. Peut-être un théâtre.

A propos du théâtre pour enfants, par Marcel Cremer, fondateur de l’AGORA, le Théâtre de la Communauté germanophone de la Belgique :
 » Aller au théâtre avec des enfants, c’est comme aller avec eux au restaurant. Nous nous décidons pour un restaurant, nous réservons une table, nous mettons nos plus beaux habits, nous arrivons à l’heure, et surtout, nous avons faim […].
Mais attention ! Dans certains restaurants, il y a des menus pour enfants. Le plus souvent, on y trouvera des pâtes sauce tomate, des frites avec ketchup ou mayonnaise, des filets de poissons panés.
Si c’est aller au restaurant pour y manger ce qu’on mange tous les jours, mieux vaut ne pas y aller. Si quelqu’un va au théâtre dans l’espoir d’y retrouver du connu ou du ruminé, il lui manque la condition pré-requise la plus importante : la faim du nouveau, de l’inconnu, de l’étrange […].
Certains auteurs et acteurs préfèrent vendre aux enfants des filets panés. Personnellement, je préfère leur présenter du poisson et leur expliquer comment on enlève les arêtes. Le poisson frais est bien plus sain […], il nous parle beaucoup mieux de la vie […]. »

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