Mercredi 14 avril 2021 à 19h00

// Lectures annulées //

Mise en partage de textes lus par leurs auteurs dans des formats de lectures peu théâtralisés – présentation coordonnée par Arnaud Maïsetti.

Auteurs invités : Anne Houdy, Didier Da Silva et Maxime Reverchon

Extraits de 20 à 30 min :

Anne Houdy
Mes Jacques, lettres à Jacques Rebotier
Aux éditions Harpo & – juin 2020
Suivi d’un temps d’échange autour de son prochain ouvrage : Classement de jacques

Cher Jacques, je vais écrire du théâtre, je vais vous tailler un rôle au sécateur. Je vais vous écrire une poésie, un récit, je vais écrire un roman, un drame, une trilogie, un feuilleton. Je vais vous écrire pour me faire du bien, pour me défouler, pour faire du sport, pour vous faire marcher. Je vais vous écrire sur la table, vous écrire sur la porte, écrire sur le mur, je vais écrire au plafond, sur vos moulures. Je vais écrire sur vous. Je vais écrire sur votre main, je vais écrire sur votre bras, votre jambe, sur votre côté gauche. Sur votre dos. Je vais écrire à vos genoux, je vais écrire à vos pieds. Je vais écrire dans vos cheveux, dans votre langue. Je vais écrire dans vos bras. Je vais écrire dans vos yeux, dans vos yeux, dans vos yeux je vais écrire n’importe quoi.

> Lire un extrait (postface de Jacques Rebotier)
> lire l’article de poezibao

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Didier da Silva
Toutes les pierres
Aux éditions Arbre Vengeur – avril 2018

Que faire de sa vie ?
Cette question si souvent posée, l’ambitieuse fresque que forme Toutes les pierres a choisi d’y répondre en scrutant les faits et les gestes de deux poètes que tout semble séparer, et d’abord le temps et les lieux : l’infatigable et souriant Li Baï (aussi connu sous le nom de Li Po), qui arpenta la Chine du VIIIe siècle, et le terrible Heinrich von Kleist, mort très jeune en 1811.
Un œil en Chine et l’autre en Prusse, le texte, qui joue avec l’histoire et le réel, louche pour faire le point, les regarde marcher la main dans la main, universels et solitaires, frères sans le savoir. Si la mort est au bout du chemin, insondable et tragicomique, le cercle enchanté que trace le conteur lui permet de revenir sur leurs pas et surtout de nous faire entrer dans la ronde, en musique comme il se doit : tout y est affaire de contrepoint.

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Maxime Reverchon
État de siège, Elvira
Publié dans la revue N°7 – Freeing [our bodies] , dirigée par Yoann Sarrat – mars 2021

Le premier bloc texte raconte un film : l’année des treize lunes de Rainer Werner Fassbinder.
Le bloc suivant raconte la répétition d’un spectacle, avec sur le plateau le spectre des membres de la famille des Labdacides.
Entre les deux blocs/récits il y a un hiatus, c’est-à-dire une proximité et un écart entre deux voyelles. Les troisième et quatrième blocs tentent de réduire et d’élargir le hiatus.


 

 

Tarif : 8€
PACTE’AMU : 3€
Pass Vitez : entrée libre
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