Théâtre Antoine Vitez

Mardi 12 au samedi 16 mai

Mardi, vendredi, samedi à 20h30
Mercredi, jeudi à 19h
A partir de 9 ans

Texte Joël Pommerat
Mise en scène : Frédéric Poinceau

Ateliers de création de l’Université
Avec Baptiste Adelmar, Clarisse Arnaud, Laura Blanc, Alexandra Borghino, Margaux Boudret, Léa Cabrera, Léa Delesse, Aurélie Dupré, Paul Fravega, Johanna Griesser, Léa Jean-Théodore, Coraline Leroy, Marius Rambaud, Renaud Pellegrino, Clara Toquet, Maëlys Zucchi  
Jeanne Gangloff, Elise Py : Costumes
Célia Boldrini, Laura Escriba, Mégane Pignol : Scénographie
Salya Oberthur, Romane Pineau : Assistanat
Pauline Lagleize, Clara Blanc : Médiation
Yann Capron, Camille Meneï : Lumière

A peine sortie de l’enfance, une toute jeune fille, Sandra, s’est tenue au chevet de sa mère gravement malade. Quelques mots, prononcés à mi-voix par la mourante, dans un souffle, vont précipiter Sandra dans un malentendu chargé du poids de la mort. Elle doit désormais ne jamais cesser de penser à sa mère plus de deux minutes ou celle-ci mourra en vrai. Comment Sandra se délivrera-t-elle du malentendu qui l’accable ?
Comment « composer » avec l’avenir qui se dessine sous les traits d’une nouvelle belle mère et de deux grandes adolescentes égocentriques et ingrates ? La toute jeune fille ne cessera de se punir et de s’infliger toutes les corvées les plus pénibles de sa nouvelle maison. Un prince naïf et une fée déjantée seront peut-être les points d’appui pour entrer dans le désir et l’existence.

Dans ce Cendrillon revisité et totalement ancré dans notre époque, l’écriture de Joël POMMERAT questionne avec ironie et humour noir la logique élusive du conte initial. Reprenant les motifs de Cendrillon, il rafraîchit le conte sur la base d’un deuil difficile, de communication brouillée et de violences relationnelles dans une textualité à la fois familière et cryptée : un dédale de sens pour questionner la vie.

LE TRES JEUNE PRINCE. Je peux te donner une de mes chaussures, tu m’as dit qu’elles te plaisaient l’autre fois.
Il lui donne sa chaussure.
Alors voilà, ça fera un souvenir, c’est mieux que rien, j’ai rien d’autre à te donner pour le moment.
LA TRES JEUNE FILLE. Bon ben, merci.
LE TRES JEUNE PRINCE. Au revoir.
LA TRES JEUNE FILLE. Au revoir.
LE TRES JEUNE PRINCE. Tu t’appelles comment ?
LA TRES JEUNE FILLE. En ce moment on m’appelle «Cendrier».
LE TRES JEUNE PRINCE. Cendrillon ?

Frédéric Poinceau est le metteur en scène de la compagnie Les travailleurs de la nuit, Marseille

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Cendrillon en répétition